Le tensiomètre manuel est employé avec un stéthoscope. Ce dernier sert à détecter quand le rythme cardiaque est perçu au niveau des artères. On a alors une pression élevée qui est la pression systolique inscrite sur le manomètre. Ensuite, le rythme cardiaque devient imperceptible, puis le son reprend dans le stéthoscope, et le manomètre enregistre la pression artérielle minimale qui est la tension diastolique. Pour une prise de tension artérielle de qualité, la taille du brassard utilisé doit être ajustée à la bonne mesure de votre bras : ni trop serré, ni trop lâche.
Cet appareil manuel plus ou moins archaïque était souvent utilisé par les médecins. Ils ont été qualifiés de tensiomètre professionnel. Depuis, les tensiomètres ont beaucoup évolué au fur et à mesure que la technologie numérique s’est développée dans le monde médical. Maintenant, il est pratiquement courant d’utiliser un tensiomètre automatique voire électronique.
Comment un tensiomètre fonctionne-t-il ?
Le brassard va se contracter pour serrer votre poignet/bras afin de capter la pression artérielle qui s’y exerce. Pour cela, le brassard va comprimer l’artère afin d’empêcher le sang de circuler. Puis, en utilisant la soupape, vous décompressez petit à petit pour réentendre le pouls. La pression enregistrée correspond à la tension systolique. C’est la pression maximale qui propulse le sang des cavités cardiaques vers les artères. Et quand vous n’entendez plus rien car le rythme cardiaque s’est relâché, alors la pression enregistrée est la tension diastolique ou la pression minimale lors du relâchement du cœur. Notez que la tension artérielle a pour unité le millimètre de mercure mmHg. Et que l’on lit la tension systolique avant la tension diastolique, par exemple 12/7 signifie votre tension systolique fait 12 mmHg et la pression diastolique 7 mmHg.
Actuellement, les tensiomètres ont évolué. Celui qu’on utilise pour une automesure est souvent un appareil automatique. D’une manière générale, le brassard ces appareils se gonfle automatiquement et n’utilisent pas de stéthoscope, car ils sont munis de capteurs tout en employant la même méthode que la mesure de tension artérielle manuelle au stéthoscope.
Un autre type de tensiomètre automatique détecte les pulsations cardiaques. Généralement, ici le brassard se trouve au niveau du poignet.
Pour une bonne prise de tension, il faut que le brassard soit au même niveau que le cœur qu’il se trouve au poignet ou avant le bras. Depuis 2012, une nouvelle génération de tensiomètre a vu le jour, c’est un tensiomètre connecté. Ce dernier remplit bien sa fonction de prise de tension, mais en plus, il permet les échanges de données pertinentes et crédibles à votre médecin.
Doit-on acheter un tensiomètre électronique?
Sans vouloir acheter à tout prix tous les appareils nouveaux qui sortent sur le marché, il est quand même avantageux de se procurer d’un tensiomètre électronique. Actuellement, nous sommes souvent appelés à prendre régulièrement notre propre tension artérielle ou faire de l’automesure. Pour une surveillance régulière et valable, le tensiomètre électronique nous sera d’un grand secours. Comme tout appareil électronique, il peut vous rappeler le moment de la prise de tension, il peut stocker vos données, comme il peut effectuer des échanges avec votre médecin ou le milieu médical, si besoin.
Par ailleurs, cet appareil, en enregistrant plusieurs données, facilitera le diagnostic du médecin en cas d’hypertension ou seulement de suspicion. Ces données peuvent également aider à établir l’ordonnance que l’on va vous délivrer pour votre traitement, pour avoir une idée de l’évolution de votre état : doit-on changer de protocole ? Faut-il diminuer la dose de médicament prescrite? Ou tout simplement garder le traitement en place ? Pour vous-même, il vous évitera des déplacements à la pharmacie ou chez le médecin, car il vous offrira un suivi complet de votre tension artérielle et vous fera mieux impliquer dans votre traitement pour changer de mode de vie adapté à votre état.
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